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Vers un nouveau pont sur la Loire ?

Afin de mieux connecter le sud et le nord de la Loire, la Région a obtenu de l'Etat le cofinancement d'une étude pour évaluer la possibilité d'un nouveau franchissement du fleuve.

Le pont de Cheviré est emprunté par près de 100 000 véhicules chaque jour, dont 90 % du trafic concerne des trajets domicile travail. Au fil des ans, ce pont est devenu l’illustration de la saturation des infrastructures routières existantes qui bloque le trafic entre le sud et le nord de la Loire, et qui pénalise les échanges économiques comme les déplacements des Ligériens. Le constat est unanime : il faut un nouveau franchissement de la Loire.
 

Étudier toutes les solutions

Comme s’y était engagée la majorité régionale, le Conseil régional est à l'initiative du lancement d'une étude, co-financée avec l’État, qui confrontera l’ensemble des solutions envisageables. « Plusieurs scenarii sont possibles : tunnel posé à l'ouest de l'île de Nantes, élargissement du pont Anne de Bretagne, doublement du pont de Cheviré, construction d'un nouveau pont... Tout va être mis sur la table », a indiqué Bruno Retailleau, conseiller régional des Pays de la Loire. Les résultats sont attendus d’ici à un an.
 

Forger l’attractivité de la région

L’objectif est de parvenir à une solution pragmatique et efficace, prenant en compte les besoins et les priorités des Ligériens. La région possède un habitat assez dispersé, rendant l’usage de la voiture indispensable : deux tiers des déplacements domicile travail sont réalisés par la route. De même, « 85 % des échanges économiques se font aussi par voie routière, qui reste donc l’un des vecteurs essentiels de notre compétitivité », complète Bruno Retailleau. « Je me réjouis que sur ce sujet se dessine enfin une volonté collective d’aménagement de long terme, pour forger l’attractivité de la région et de sa capitale nantaise à l’horizon des trente prochaines années. »