05 novembre 2024
C’est une première. Conformément à son engagement d’exemplarité en matière de transition énergétique, la Région des Pays de la Loire poursuit son action de développement des mobilités durables. Un autocar 100 % gaz naturel s’est désormais lancé sur les routes sarthoises, une expérimentation menée aux côtés de la société Transdev pour mesurer les gains environnementaux qui pourront être apportés par ce carburant. En comparaison avec un autocar diesel, un véhicule roulant au gaz permet de réduire de 95 % les émissions de particules fines.
Pas d’odeur, moins de bruit
Fourni par le constructeur suédois Scania, cet autocar propose jusqu’à 500 kilomètres d’autonomie et est testé durant environ trois semaines sur une ligne régulière de transport scolaire du réseau sarthois. « La combustion du gaz naturel ne produit ni oxyde de soufre, ni plomb, ni poussières et peu d'oxydes d'azote », explique Gildas Lagadec, directeur de Transdev STAO Pays de la Loire-Bretagne. « De tous les hydrocarbures, le gaz naturel est celui qui dégage à la combustion le moins de monoxyde de carbone. Il n'émet ni fumées noires, ni odeurs. » De plus, le niveau de bruit est abaissé d'environ quatre décibels, c'est-à-dire divisé par deux par rapport à un moteur diesel.
Une nouvelle manière de rouler vert
Pour Christelle Morançais, présidente de la Région des Pays de la Loire, « l’enjeu est de prendre les devants en matière de transition énergétique en testant, en conditions d’exploitation commerciale, sur un des axes routiers majeurs de la région, une nouvelle manière de rouler "vert". » Une innovation conduite par la Région, en charge depuis le 1er septembre 2017 de la compétence transport en car urbain et scolaire. Une évaluation complète sera conduite à l’issue de la période d’expérimentation.
Cette opération, doublée en ce début d’année d’une expérimentation sur un autocar 100 % électrique en Loire-Atlantique, illustre la mise en œuvre des engagements pris par la Région des Pays de la Loire dans sa feuille de route sur la transition énergétique adoptée fin 2016 et, en particulier, le développement de nouvelles solutions de mobilité durable. Un bilan sera mené sur ces deux expérimentations, d’ici le printemps prochain.