05 novembre 2024
La ligne Caen – Alençon – Le Mans – Tours présente aujourd’hui une situation très préoccupante sur la section Alençon - Le Mans, conduisant SNCF Réseau à mettre en place des ralentissements qui engendrent une augmentation du temps de parcours de plus de 12 minutes. En l’absence de travaux de régénération, de nouveaux ralentissements devront être mis en place.
Une première tranche de travaux de plus de 4 millions d’euros permettrait de rétablir la vitesse de circulation entre Alençon et le Mans. Elle pourrait être réalisée par SNCF Réseau à l’automne 2020 pour une mise en service le 1er janvier 2021.
La modernisation de cette ligne est une priorité
La Région des Pays de la Loire est très attachée à la pérennité des lignes ferroviaires qui maillent son territoire. Elles jouent un rôle primordial en termes d’aménagement du territoire et d’équité territoriale, en particulier pour les zones rurales. C’est particulièrement le cas de la ligne Caen – Alençon – Le Mans – Tours.
« Les ralentissements liés à l’état de dégradation de la ligne sont inacceptables et extrêmement préjudiciables pour les usagers. C’est pourquoi j’ai à plusieurs reprises alerté l’Etat pour lui demander de financer ces travaux. J’ai également inscrit en priorité la modernisation de cette ligne dans le Contrat d’Avenir, promis par le Gouvernement, pour garantir des infrastructures de qualité et performantes au bénéfice de l’accessibilité et de la mobilité des Pays de la Loire » rappelle Christelle Morançais, présidente de la Région des Pays de la Loire.
Une avance régionale pour entériner les travaux
S’agissant d’une ligne de « desserte fine du territoire », la participation de SNCF Réseau est plafonnée à 8,5 %, soit 352 750 euros. Dans le cadre de la négociation en cours du Contrat d’avenir, l’Etat s’est engagé à financer la totalité du reste de l’opération soit 3,8 millions d’euros. Cet engagement, que la Région salue, a été confirmé par un courrier du Préfet de Région des Pays de la Loire le 12 décembre.
« Compte tenu de l’engagement de l’Etat et de la nécessité de réaliser les travaux au plus tôt afin d’éviter la fermeture de la section, j’ai pris mes responsabilités. J’ai donc décidé, dans l’attente de la finalisation des négociations du Contrat d’avenir, d’avancer le financement de l’Etat. 3,8 millions d’euros sont donc inscrits au Budget primitif 2019 de la Région voté les 19 et 20 décembre. Cet engagement permet ainsi d’apporter les garanties nécessaires à SNCF Réseau afin de sécuriser la plage de travaux pour cette ligne très importante pour notre Région et pour le développement et l’attractivité de nos territoires, notamment ruraux », conclut Christelle Morançais.