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L’archive du mois de mai 2021

Le bicentenaire de la mort de Napoléon le 5 mai 1821 fait partie des commémorations nationales de cette année. Si la mémoire autour de ce personnage historique est sujette à débats, celui-ci a un lien indéniable avec le territoire ligérien puisqu’il est à l’origine du développement de la ville de La Roche-sur-Yon en Vendée.

Napoléon est un personnage historique à l’héritage mémoriel contrasté. La bibliothèque du Président du Conseil régional Olivier Guichard, remise aux Archives régionales avec ses archives, contient cet ouvrage qui lui a été dédicacé par l’auteur, Michel de Grèce, écrivain et historien, membre de la famille royale de Grèce. On y reconnaît en couverture le profil du célèbre empereur d’après le portrait de Girodet. 
Quelle a été l’empreinte de Napoléon sur notre territoire ? La plus connue est la « création » de la ville de La Roche-sur-Yon. En 1804, il fonde en effet une ville nouvelle dans le département de Vendée, prévue pour 15000 habitants et greffée sur le bourg ancien de la Roche … Il choisit ce nouveau chef-lieu situé au centre du département pour pacifier et développer la Vendée éprouvée par les affrontements issus de la Révolution. La ville sera rebaptisée à plusieurs reprises et portera au cours du 19e siècle le nom de  « Napoléon », ou « Napoléon-Vendée ». Auparavant le chef-lieu vendéen était Fontenay-le-Comte.

L’empreinte napoléonienne est aussi celle de ses ingénieurs des Ponts et Chaussées qui vont mettre en place le tracé géométrique caractéristique de la ville : en forme de pentagone, marqué par un damier et une organisation des quartiers autour d'une grande place centrale. 
 

Ce dernier document est extrait d’un dépliant touristique de la ville de 2005, issu d’une signalétique touristique soutenue financièrement par la Région. Celle-ci, mise en place l’année qui suit le bicentenaire  de la création de la ville, fait la part belle aux traces de cet héritage urbanistique napoléonien. 
La couleur « vert empire » est choisie pour rappeler la caractéristique napoléonienne de la ville sur les supports et lutrins proposés aux touristes. 

Nous vous proposons de (re)découvrir ce patrimoine urbain particulier. Bonne visite ! 

L’occupation des pourtours de la page centrale a fait l’objet de choix précis pour l’implantation des bâtiments. Après plusieurs évolutions des plans, ceux qui furent finalement construits sont l’auberge (1808) ; le tribunal (1812) ; l’hôtel de ville (1814) ; le lycée (1814) ; l’église Saint-Louis (1830) ; le lycée de jeunes-filles (1905).

Références des documents présentés : 
-    23W 708 : livre dédicacé à Olivier Guichard (1977) (Archives Olivier Guichard) ;
-    543PR 4 : Contrat Urbain La Roche - Aubigny -Les Clouzeaux - dossier de financement de l'aménagement signalétique du circuit urbain Napoléon à La Roche-sur-Yon (2005) (Archives Direction Territoires et ruralité).