23 septembre 2022
L’Europe a alloué une enveloppe de 940 millions d’euros sur la période 2014-2020 pour financer, par le biais de différents programmes, des projets sur l’ensemble des Pays de la Loire, dont 840 M€ désormais gérés directement par la Région.
Afin de mieux accompagner les porteurs de projets ligériens, la Région des Pays de la Loire a choisi de d’organiser des permanences de l’information européenne, dans chaque grande ville des cinq départements du territoire. Elles s’adressent à toutes les structures (associations, collectivités, entreprises, établissements scolaires, etc.) intéressées par le montage d’un projet européen. Et elles portent précisément sur l’information concernant aussi bien les fonds structurels (FEDER, FSE, FEADER, FEAMP) gérés par la Région que les programmes gérés par la Commission européenne (Interreg, Erasmus +, Life, Horizon 2020, COSME, Europe Creative, Europe pour les Citoyens).
Dans les cinq départements
La première permanence s’est déroulée à Saint-Nazaire fin février. Les autres sont programmées à Angers en mars, Laval en avril, Le Mans en mai et La Roche-sur-Yon en juin.
Pour Vanessa Charbonneau, vice-présidente de la Région en charge des affaires européennes, « il est essentiel de permettre aux ligériens de mieux s’approprier les opportunités financières que leur offre l’Union européenne, de les soutenir dans la mise en place de leurs projets européens, de les accompagner dans leurs actions de communication sur les politiques européennes ».
Dans le même esprit, la Région a créé depuis plusieurs mois un espace web régional dédié à l’information sur les fonds européens, europe.paysdelaloire.fr qui répertorie et présente les différentes aides et la démarche à suivre pour en bénéficier. Il est possible d’y déposer des dossiers en ligne et de suivre les projets portés par la Région et financés par l’Europe.
« C’est aussi le sens du dispositif CAP Europe que nous avons créé pour soutenir notamment des actions d’information et d’éducation sur les politiques européennes développées par les acteurs locaux comme les Maisons de l’Europe », précise Vanessa Charbonneau. Parce que « l’Europe de demain se construira non par le verbe mais par la preuve en démontrant aux Européens qu’elle peut répondre concrètement à leurs attentes ».